Mission accomplie – étape 1


Mercredi 29 octobre 2014 : 388 kg de bagages en soute (14 valises + 2 fauteuils roulants) + 96 kg de bagages en cabine = 484 kg*

Cela paraît impressionnant ! Il nous a pourtant fallu réduire au maximum le poids de nos effets personnels afin d’acheminer tout le matériel  destiné à  l’orphelinat Akanisoa à  Antsirabe et au foyer de personnes handicapées à  Morondava.

Notre avion a du retard…Prémices du fameux “moramora” ?

* : merci à  la compagnie aérienne que l’on ne peut nommer ici et à  Pascale qui se reconnaîtra

Jeudi 30 octobre : Arrivée à  Ivato à  l’heure prévue : la police de l’air n’a pas verbalisé l’excès de vitesse du pilote  !

Nous – Christiane, Danielle, Lala, Laura, Muriel, Patrice, Philippe, Vincent – sommes accueillis par notre vice-présidente et par un membre de la famille de l’un de nos adhérents. Les formalités administratives sont rapidement accomplies.

Nous sommes pris d’assaut d’abord par les porteurs puis  par les mendiants. Premier contact avec la misère…Ne pas céder à  la demande pour ne pas encourager la mendicité. Le petit pincement au cœur est déjà  là .

Notre bus nous attend ; il faut vite repartir car Antsirabe, notre prochaine destination, est à  plus de trois heures de route.

La traversée d’Antananarivo est difficile : pollution et embouteillages dus aux véhicules moteurs, dont les bus surbondés, mais aussi aux charrettes et à  un nombre incroyable de piétons. La route est un vrai musée : 4L, 2CV, 404, Simca…Les regards s’illuminent ! Ces voitures nous rappellent nos jeunes années…

Premier arrêt à  Behenjy, le pays du foie gras. Le “filet de zébu au foie gras poêlé” est un vrai régal ! La THB (bière locale) bien fraîche est très appréciée.

La RN7 (celle de Mada, pas celle de Trenet) est pleine de surprises. L’Ile rouge mérite bien son nom. Les contrastes des couleurs sont saisissants. Vincent “mitraille” ! Durant ce parcours, nous constatons aussi les effets de la déforestation : collines arides et dénudées, sols profondément ravinés. Les feux des brûlis, bien qu’interdits, continuent de détruire la végétation.

Nous arrivons à  la nuit tombée à  Antsirabe. La “Porteuse d’eau”, le “Coucher du soleil”, “l’Etoile”, “l’Aurore”, la “Cruche” : le nom de nos chambres est un avant-goût de la douceur de notre première nuit sur la Grande l’Ile.

Par Lalanirina

Présidente de l'association, et adhérente depuis sa création.

1 commentaire

  1. La douce nuit d’Antsirabe a commencé par une recherche de notre hébergement dans la nuit noire, certains parleront de délestage et auront raison mais je préfère garder en mémoire l’heureuse surprise de trouver cette maison d’hôtes au détour d’une rue sans le moindre revêtement.
    Une fois sur place, le dîner aux chandelles nous a comblé, nous retrouvions des temps anciens quelque peu oubliés.
    Prendre un verre ou une délicieuse soupe, dire ‘merci’ en le pensant vraiment, et avoir en réponse un charmant ‘Je vous en prie’, déjà  c’était une toute autre approche de la vie.
    Un accueil inoubliable, sincèrement.

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