PORTRAIT de la Directrice de l’Orphelinat et de l’École d’Akanisoa

Au cœur de Madagascar, à Antsirabe, il y a un orphelinat, une école primaire et, depuis 2023, une école maternelle : Akanisoa (on prononce Acan’ssou !).

Depuis sa prise de fonction fin 2019, la nouvelle directrice est devenue un pilier essentiel pour SOS Madagascar. Aujourd’hui, nous rendons hommage à cette directrice remarquable qui, en plus de son efficacité, a su créer des liens chaleureux avec notre association et répondre à nos demandes avec une rapidité et une efficacité incomparables.

Un Lien Amical et Fructueux

Dès son arrivée, la directrice a établi des liens quasi-amicaux avec l’équipe projet de SOS Madagascar. Sa chaleur humaine, son dévouement envers les enfants et sa volonté inébranlable d’apporter un changement positif dans la vie des jeunes âmes qu’elle guide ont profondément touché notre organisation. Les projets font l’objet d’une co -construction entre l’association et la Directrice de l’école. Nous avons rapidement compris que nous avions trouvé une alliée précieuse dans notre mission commune d’aider les enfants défavorisés de Madagascar.

Est-ce en raison de ce lien amical que nous l’appelons Alisoa ? Ou est-ce que parce que son deuxième prénom est difficile à prononcer et que son nom de famille comprend 21 lettres ? Un nom pour faire des points au scrabble avec Z, K, V et Y…….

Détermination et efficacité :

Ce qui distingue cette directrice d’exception, c’est sa capacité à répondre avec une efficacité et une rapidité remarquables à nos demandes pour construire un partenariat solide. Au plus fort de projets très importants, elle a su être un maillon essentiel, assurant une communication transparente entre les établissements qu’elle gère et SOS Madagascar. Sa réactivité exemplaire a grandement facilité la mise en œuvre des projets (à développement durable) que nous partageons.

Son dévouement désintéressé envers l’éducation et le bien-être des enfants est un exemple vivant de ce que signifie véritablement servir sa communauté. Elle incarne l’empathie, la compassion et l’engagement, des qualités qui inspirent non seulement les enfants sous sa tutelle, mais aussi tous ceux qui ont le privilège de travailler à ses côtés.

Conclusion

Aujourd’hui, nous rendons hommage à cette directrice extraordinaire de l’orphelinat et de l’école primaire d’Akanisoa. Elle est un exemple vivant de ce qu’une personne passionnée et déterminée peut accomplir lorsqu’elle se consacre au bien-être des autres. Nous sommes profondément reconnaissants de son partenariat précieux et nous sommes honorés de pouvoir travailler à ses côtés pour l’avenir des enfants d’Akanisoa.

C’EST QUOI LA SOLIDARITE INTERNATIONALE ?

La solidarité renvoie à des valeurs d’entraide, de partage. La solidarité commence dans la famille, le groupe, puis elle s’élargit et peut traverser les frontières. Elle devient alors solidarité internationale.

La solidarité internationale peut prendre différentes formes :

  • Les programmes d’urgence humanitaire, 
  • Les projets caritatifs qui s’inscrivent dans une logique d’assistance et de dons, 
  • Les projets de développement. C’est la forme la plus aboutie des projets de solidarité internationale.

L’objectif final recherché est l’autonomie des bénéficiaires sur le long terme.

C’est dans cette logique que l’association SOS MADAGASCAR s’est engagée depuis 2020.

Cette démarche s’est appuyée sur un partenariat de confiance avec Madagascar depuis 1991, la connaissance du terrain des adhérents originaires de Madagascar et des visites sur sites de plusieurs adhérents.

Ce partenariat a évolué.

L’association SOS MADAGASCAR a souhaité dépasser les relations de dépendance et d’assistanat existantes entre l’association et les bénéficiaires.

Une équipe projets s’est créée et s’est formée à la méthodologie de projets en matière de solidarité internationale.

Les projets mis en place reposent sur 3 principes essentiels :

  • Améliorer les conditions de vie des partenaires en cohérence avec les objectifs de développement durable (ODD),
  • Définir conjointement avec le partenaire local, l’action de développement et la répartition des rôles entre l’association et le partenaire local,
  • Veiller à la pérennité des réalisations.

L’association s’assure de la viabilité globale du projet. Elle accompagne en se basant sur une méthodologie de projet permettant de s’assurer de la réalisation du projet à toutes les étapes clés (étude de besoin, suivi et évaluation).

SOS MADAGASCAR, en s’appuyant sur cette démarche, recherche alors des partenaires financiers.

Jusqu’à ce jour, les ODD des projets mis en œuvre ont favorisé l’accès à l’éducation et à un travail décent pour les populations vulnérables

Publié le
Catégorisé comme Savoir+

Pays BRIARD

31 ans de lutte contre la précarité à Madagascar

Bravo Akanisoa !

Le centre d’Akanisoa à Antsirabe a obtenu le label QUAPEM :

Ci-dessous le petit résumé écrit par Alisoa (directrice du centre) sur le dispositif et sur les réussites et réalisations concrètes, dues à la mise en œuvre de cette démarche:

Le projet QUAPEM est un projet du Ministère de la population et de la promotion des femmes, projet mis en œuvre par SOS Village d’enfants Madagascar.

L’objectif est d’améliorer la qualité de l’accueil et de prise en charge des enfants placés dans les centres agréés à  Madagascar. 

Le projet a travaillé dans quatre régions dont Atsinana (Tamatave 1et2), Vatovavy et Fito Vinany (Mananjary et Manakara), Analamanga (Tana) et Vakinankaratra (Antsirabe1et 2).

Quatre points ont été mis en place par le projet:

1/ Formation des trois catégories professionnelles du centre avec des différents modules: le responsable du centre, le travailleur social et l’intervenant social (éducatrice),

2/ Mise en place de la bonne gouvernance du centre, 

3/ Considération de l’aspect “genre” au centre, 

4/ Dotation matériel et équipements et augmentation des ressources financières du centre par l’activité génératrice de revenus. 

Pour Akanisoa, nous avons tous fini les formations et notre éducatrice est sortie “major” dans la région Vakinankaratra.

Un plan de développement triennal est élaboré pour mettre en place la bonne gouvernance du centre. 

Nous avons construit un puits avec un château d’eau de 2,5m3 pour améliorer le problème d’eau au centre, et un élevage poules pondeuses de 120 têtes pour augmenter les ressources financières.

Et finalement la considération “genre” est  améliorée.

Voici globalement le projet.

Alisoa N. R. (Directrice de l’école et de l’orphelinat)

Une histoire – Des valeurs

Depuis plus de 30 ans, l’association SOS Madagascar lutte contre la précarité des populations de l’île rouge.

Les premières victimes de la situation économique et sanitaire très dégradée à Madagascar sont les enfants et les personnes en situation de handicap.

A SOS Madagascar, nous sommes sûrs d’une chose : sans éducation, un enfant n’a pas d’avenir. Pour SOS Madagascar, donner aux handicapés les moyens d’être autonomes et d’être considérés comme des citoyens à part entière au sein de la société malgache est une priorité.

Aider à l’accès à l’eau potable est une mission vitale car le manque d’eau est criant. Dans le sud de l’île, la sécheresse sévit. Conséquence de la déforestation, la terre se déverse dans les cours d’eau ; cette eau boueuse, impropre à la consommation, cause de nombreuses maladies mortelles.

Éduquer, former, étancher la soif, donner un sens à la vie de cette population malgache si attachante, voilà notre objectif depuis 1991.

Notre but :

  • principalement : soutenir, par une aide financière et matérielle, les centres de Namahora et Akanisoa (Cf ci-dessous),
  • ponctuellement : appuyer financièrement ou matériellement des projets concrets permettant à ces deux structures de gagner en autonomie financière et/ou d’œuvrer à l’insertion sociale et économique de ces publics fragiles par des formations.

Nos principes :

SOS Madagascar s’engage :

  • à faire abstraction de toute influence politique ou religieuse,
  • sur la transparence de l’utilisation des fonds, et sur la limitation de ses frais de gestion ,
  • à envoyer intégralement les dons reçus à Madagascar et s’assurer que ces fonds arrivent exclusivement aux bénéficiaires.

Notre spécificité : lors de voyages humanitaires réguliers, entièrement à leurs charges, les adhérents peuvent constater les projets aboutis et la bonne utilisation des dons.

Nos moyens :

SOS Madagascar agit grâce aux dons, subventions et cotisations des adhérents et sympathisants.

SOS Madagascar organise diverses manifestations permettant de récolter des fonds : soirées dansantes, expositions-ventes.

Nos actions et réalisations :

AKANISOA à Antsirabe (au centre du Pays)

Akanisoa, littéralement « Heureux foyer », porte bien son nom. Cet orphelinat a été créé, au début des années 70, par les missionnaires norvégiens de l’Eglise luthérienne avec la collaboration de quelques paroissiens locaux. A sa création, destiné à accueillir les orphelins de père et mère, l’établissement a ensuite admis des enfants de familles économiquement très défavorisées. Grâce à cette structure, de nombreux enfants ont ainsi été sauvés d’une situation dramatique.

SOS Madagascar a débuté son aide à cet orphelinat en 1995.

Pourquoi ce type d’établissement et pas un autre ?

Les enfants étaient parfois l’objet de trafic ; leur espérance de vie était en moyenne inférieure à deux ans du fait des maladies et de la malnutrition. Cet orphelinat présentait les garanties de moralité et de transparence, et c’est donc en toute confiance que nous nous sommes engagés à lui apporter notre concours.

Durant plusieurs années, l’association apportait un soutien financier régulier à l’orphelinat « Akanisoa » destiné à la rémunération du personnel enseignant, aux achats de lait pour les enfants notamment. A cela s’ajoutaient des aides ponctuelles pour l’achat de vêtements, médicaments, fournitures, sorties éducatives…. Faute de ressources suffisantes, ce soutien mensuel a pris fin en 2020. Par suite, SOS Madagascar a décidé d’orienter son aide différemment, dans une dynamique de projet, avec un volet développement durable. Chaque projet retenu fait l’objet d’une évaluation et d’un suivi, validés par notre Vice-Présidente présente sur Antananarivo.

Les actions significatives réalisées à Akanisoa :

  • Construction et aménagement d’un dortoir
  • Aménagement d’un réfectoire
  • Installation d’un puits pour l’accès à l’eau potable
  • 2014 – Financement du mobilier et des fournitures scolaires pour 2 classes
  • 2018 – Confection de 12 lits superposés, achats de la literie, réparations diverses du bâtiment, envoi de sous-vêtements et médicaments
  • 2019 – Financement de la construction de 2 classes supplémentaires.

Ce centre accueille, en classes de niveau primaire, des enfants des alentours. L’écolage (frais de scolarité payés par les familles) permet ainsi à l’orphelinat de disposer de moyens financiers supplémentaires.

Parallèlement à notre soutien, l’équipe directrice s’est engagée dans une procédure encadrée par le Quapen (financement européen) dans le but d’accroître sa capacité d’autofinancement, voire de dégager des revenus pour garantir une indépendance financière : maraîchage, poules, zébu/vache….

Au travers de ces différentes formes d’aide, SOS Madagascar reste fidèle à ses principes fondamentaux : soutenir et ne pas assister. En effet, on ne peut sortir du cercle infernal de la pauvreté que si l’on a confiance en soi : ceci passe notamment par la formation à un métier, un équilibre moral et physique. Nous aidons les vingt-et-un jeunes enfants d’Akanisoa à être en bonne santé, à vivre dans un environnement sain et à suivre une formation scolaire et professionnelle qui leur garantira un meilleur avenir. La dignité est un point de départ indispensable pour le développement personnel d’un individu, mais aussi pour celui d’un pays.

Les quelques images dans la galerie photos témoignent de la réussite de nos engagements.

Foyer VARAVARANA TSARA ENDRIKA (Namahora/Morondava)

Des chiffres qui bousculent :

– A l’issue du recensement de la population en 2018 paru en 2021, le gouvernement estime à 154.000 le nombre de Malgaches vivant avec un handicap. Un chiffre bien en-deçà de la réalité d’après les associations représentantes ou presse indépendante. Le handicap toucherait plutôt 15 % de la population soit 4.350.000 habitants (source RFI)

– Une boîte de médicament pour les épileptiques coûte 75 000 FMG (16€ en 2021) ; le SMIG se monte à 190 000 FMG (42 €)
– Plus de 700 personnes sont à soigner.

Nous n’avons pas hésité à venir en aide à ce foyer de handicapés. Dès 1997, SOS Madagascar a soutenu, par une aide mensuelle, le centre pour personnes handicapées de « Namahora » à Morondava (sur la côte centre ouest du pays) et intervient sur des projets concrets. Comme pour l’orphelinat, SOS Madagascar s’attache désormais à l’aspect développement durable des projets proposés par les responsables du centre et validés par notre Vice-Présidente.

SOS Madagascar a débuté son aide à ce centre et foyer
de personnes en situation de handicap en 1997.

Ce centre a pour mission principale l’éducation spécialisée des personnes en situation de handicap physique et mental, l’appareillage et la rééducation fonctionnelle des enfants et adultes, et la réinsertion socio-économique de ces personnes.

L’appareillage est, pour certains handicapés physiques, le premier pas vers une réelle indépendance : pouvoir se déplacer plus aisément favorise la réinsertion socio-économique. De même, s’agissant des bébés, il est primordial de les rééduquer dès les premiers mois.

Les jeunes enfants présentant un retard mental doivent également pouvoir suivre un programme éducatif afin d’accéder à une meilleure autonomie. Les efforts faits en ce sens par les sœurs éducatrices sont payants. Malgré des moyens rudimentaires, elles aident chaque jour ces enfants à se développer.

L’aide régulière et les actions de SOS Madagascar s’inscrivent dans un objectif d’insertion par le travail des personnes en situation de handicap :

  • Acquisition de fournitures scolaires, et l’achat de médicaments
  • Achats de machines électriques et de pistolets thermiques pour la fabrication de chaussures orthopédiques dans le cadre d’un atelier qui permet à une personne handicapée de vivre de son travail
  • Formation d’une assistante à la kinésithérapie et d’un kinésithérapeute
  • 2011 – Financement de travaux réalisés par sept jeunes d’Aubervilliers dans le cadre d’un partenariat et d’un chantier solidaire
  • 2014 – Envoi de matériel de kinésithérapie, de fauteuils roulants et de médicaments
  • 2017 – Achat de matériel informatique et mise en place d’un atelier informatique par un adhérent
  • 2017 – Fourniture de cuir pour l’atelier orthopédique, machine à coudre, fauteuils roulants et béquilles – Fabrication sur place de mobilier de classe adapté aux handicaps.
  • 2018 – Envoi de matériels médicaux, médicaments, sous-vêtements.
  • 2019 – En collaboration avec la Guilde du Raid, l’association a recruté deux jeunes pour une mission de service civique de 6 mois pour mettre en place une pédagogie active pour les enfants en situation de handicap mental. Dans le contexte COVID, la mission a pris fin au terme de 5 mois.
  • 2021 – Construction d’un centre de formation professionnelle pour l’élevage de porcins et pour les cultures potagères avec acquisition de porcelets et graines/ plants. La mise en place de cette formation devrait permettre de favoriser l’insertion sociale et économique de 29 personnes à retard mental ainsi que de 7 femmes du village. Pour finir, ce programme devrait bénéficier à une centaine de personnes, leur permettant de produire leur nourriture et vendre leur production. Cette action a été financée – notamment – dans le cadre du programme d’appui aux projets des organisations de solidarité internationales issues de l’immigration avec le soutien de l’Agence française de développement et la fondation « Agir sa vie ».

Des puits dans la région Androy

Les populations du sud sont triplement pénalisées : elles souffrent de l’absence de l’eau, de la sécheresse et de la pauvreté. La réalisation des puits s’est déroulée en deux phases.

En 2008 :

  • à Antsira-Antanimora à environ 100 km de Tuléar. La recherche de la nappe aquifère était particulièrement difficile : il faut descendre à plus de 50 m. Le point d’eau est accessible aux habitants et aux bétails.
  • à Anaviavy-Ambalasoa (dans la région d’Ihosy), le puits est destiné plus particulièrement à l’alimentation en eau potable du centre de santé, de la maternité et de l’école. L’inauguration a eu lieu le 09/12/2008.

En 2009 :

  • Adjonction d’un château d’eau au puits réalisé à Anaviavy
  • Rénovation complète des infrastructures (puits et château d’eau) déjà existantes à Ambohimandry (Hauts-Plateaux)

Sollicitée en 2021 pour d’autres puits dans la région sud, SOS Madagascar, engagée par ailleurs, a décidé d’un moratoire.

Donnez un sens à votre vie !
Donnez un sens à leurs vies !

Adhérez et soutenez les actions de SOS MADAGASCAR !

Publié le
Catégorisé comme Histoire, Savoir+